Bien souvent derrière le zinc, ornant la pompe à pression,
Nos mains voudraient à toute berzingue,
S'en offrir une sans le patron, offrir la tournée générale,

A notre bidon déshydraté, une folle Kriek consommée,
Avec nos doigts se faire la malle,


Et prendre la poudre d'escampette,
Faire comme si elle n'existait pas
Mais pour des mains liées aux bras,

La chose parait un peu casse-tête
Et prendre la poudre d'escampette,
Faire comme si elle n'existait pas

Mais pour des mains liées aux bras,
La chose parait un peu casse-tête


Bien souvent, arpentant le bitume,
Monsieur reluque blondes et brunes,
Non ce n'est pas le cheveux qui importe,

Pas plus que la tenue qu'elles portent !
Le regard fixant nos fantasmes,
C'est vu prendre en flagrant délit,

Si elles veulent éviter le marasme,
Nos pupilles doivent prendre le maquis,


Et prendre la poudre d'escampette,
Faire comme si elle n'existait pas
Mais s'extraire d'une orbite en soi,

La chose parait un peu casse-tête
Et prendre la poudre d'escampette,
Faire comme si elle n'existait pas

Mais s'extraire d'une orbite en soi,
La chose parait un peu casse-tête


Dans cette histoire les plus mal chaussés,
Sont sans conteste nos petons,
Qui connaissent les courses effrénées,

Nos bourdes de mauvais garçons,
Il faut le dire, c'est tragique
Nos deux moteurs de bipède

Quand nos actions créent la panique
Se retrouvent toujours en dilemme
Doivent-ils faire bon pied, bon œil

En nous sortant de nos mauvais pas
Ou d'épaule changer leur fusil,
L'Eros nous fausser compagnie


Et prendre la poudre d'escampette,
Faire de nous des paraplégiques,

Car notre salut en toute logique,
Devrait venir de nos têtes
Prendre la poudre d'escampette,

Faire de nous des paraplégiques,
Car notre salut en toute logique,
Devrait venir de nos têtes


(Merci à MaximeG pour cettes paroles)