1er couplet :

A chaque jour son lot d'informations cadavériques

ses salauds qui font les sourds et noient leurs femmes hystériques
la mort non loin d'nous j'ai vu des balles partir du périph,
les anges sont noirs c'est dead pour nos fils y'a plus rien de féerique

journal papier ou télé tellement d'horreurs tu comprends vite que l'monde est félé
les faits divers sont pervers on t'martèle
puis sans gêne t'écartèle et t'congèle

mais comment l'monde peut tourner avec tout ce qu'on voit chaque journée
maintenant aux 4 coins du pays pour un rien ça fusille
regarde de quoi nos gosses héritent c'est véridique dans nos districts

demain ici ça sera comme aux Etats-Unis d'Amérique
pris dans l'feu pour les ne-jeu
côté sale et dangereux

cambriolages et drogues frère le fric c'est l'enjeu
films et jeux vidéos
mais dis moi quels sont aujourd'hui les idéaux

crois pas que c'est d'la balle ici qu'c'est fantastique
en deux quatre temps ton nom dans un dossier d'la ballistique.



REFRAIN :


Mais où va l'homme ?
une chose certaine
tuer c'est ce qui le passionne

on meurt par centaine
Chaque jour
et chaque semaine

dans nos rues nos communes
la mort ici s'promène.


2 ème couplet :

Des ados s'défient au fil de lames et couteaux tranchants

d'autres en quête de vengeance violent dans de grands champs
des hommes ont l'penchant pour les armes les gachettes
on voit aussi des corps démembrés à la machette

des détraqués déglingués prêts à s'flinguer
filment leurs crimes en cachette
pour s'les r'visionner sur K7

pour les spécialistes sont des casses-têtes
les solistes pédophiles et meurtriers !@%@es
tuer pour tuer une force des plus cruelles

on s'y est habituer à force de le voir chaque semaine
le monde est barge de trop ça m'choque
les infos sont des décharges d'électro-chocs

on n's'arrête plus plus rien nous stoppe
même pas la vie d'un piéton dans ton pare-choc
putain d'époque partout n'importe qui débloque

j'ai peur pour les miens mes neveux ma petite soeur et mes potes.



REFRAIN :

Mais où va l'homme ?

une chose certaine
tuer c'est ce qui le passionne
on meurt par centaine

Chaque jour
et chaque semaine
dans nos rues nos communes

la mort ici s'promène.

3 ème couplet :


Dans c'qui s'décrit et c'que j'vois
y'a qu'des crimes à tout va

hommes et femmes lancent des cris
enfermés derrière une grille
Faut vivre sans crainte Nan me dis pas que tout t'va

même sous le soleil saoul et sous pollen
détendu on te tue pendant que tu fais la rhumba
l'humain une hyène qui aime faire des coups bas

qui te coupe d'oxygène quand il t'en faut plein le tuba
y'a plus de havre de paix ni de repères
envie de dire dans sa folie l'humain se perd
mais qu'est ce qu'on espère
l'humain une sale espèce se photographie en guerre afin que de sang s'écrive la presse

on perd les pédales de plus en plus de coprs s'étalent
si l'homme est une fleur depuis longtemps n'a plus de pétales
Monde de dingo où on tue parce qu'est vide le frigo
parce que le monde nous fait rêver de lingots
bande de tarés

tout ça m'fait plus marrer.


REFRAIN :


Mais où va l'homme ?
une chose certaine
tuer c'est ce qui le passionne
on meurt par centaine
Chaque jour

et chaque semaine
dans nos rues nos communes
la mort ici s'promène.