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SDB lyrics : "Noyade Certaine Eminem & Dido Prod"

Celle-là s'adresse à ces quelques âmes s?urs,
rencontrées ailleurs, dans un passé meilleur,
ces soi-disante beautés auquel je me suis accroché,

comme un véritable cinglé,
partie dans les vapes de la folie,
tous ces scénarios incompris,

je vais donc tous vous envoyer chier,
mon intention n'est pas d'en faire un plaidoyer,
ni de venir brayer pour ce quelconque loyer,

mais plutôt venir dénoyer ce reste de c?ur atrophié,
broyer ce reste d'idée inemployés,
afin de tout embouteiller,

vers un monde déconseillé, un endroit peu ensoleillé,
ce sera donc la seule et unique production sentimentale,
mais je compte bien y mettre la totale,

même que ça pourrait être fatal,
fais attention à toi,
le tout pourrait t'envoyer à l'hôpital

bien que je crois que ça demeure primordial,
que t'aille faire soigner ton esprit royal,
question que tu cesse de jouer les hautaines,

le haut de ton trône de charognarde,
tristement célèbre pour ta sale gueule de bâtarde,
allez prend garde, je passe à l'avant-garde.


Faire l'amour à ces belles créatures passantes,
j'aimerais bien, les faire jouir quelques instants,

les laissé là, sur leur faim, partir bien content,
une fois vidé ma !@&(ce, le long de leur corps béant,
il y en avait une aujourd'hui, l'air agace, m'observant,

je lui rendit son délicieux regard, blague à part,
je sentais son désir au travers de ces beaux yeux mystérieux,
de sa silhouette à faire tourner les envieux,

j'aimerais bien l'approcher, pourtant ce ne fût qu'un simple moment,
je crois que si je la revois, j'irai lui parler,
peut-être même l'inviter, mais elle risque de partir, apeurée,

n'est-ce donc pas là un monde pitoyable,
là où les bêtes intelligentes ne peuvent plus s'approcher,
sans gêne, sans crise, simplement se toucher,

rien de malaisé, rien d'anormal,
on se demande alors pourquoi tout va si mal,
il n'y a qu'à regarder les petits gestes,

ceux du quotidien, à savoir, l'être humain,
n'est plus une bête, pas animal, non rien de tout ça,
pourtant le jour où l'on se retrouve dans son lit de mort,

on réalise cette pauvre vulnérabilité, ce vilain sort,
simplement qu´un grain de sable,
entassé sur le bord d'une grande plage,

de non-sens, de coups inévitables,
enfin donc, qu'est-ce qu'on peut bien y faire,
autrement constater, cette simple altération,

celle qui finira un jour par nous achever,
au bord du gouffre, autant donc s'y jeter,
le parachute demeure défaillant,

depuis déjà bien longtemps,
plus que quelques mètres et on va y passer,
d'une mort lente, consciente,

trop lâche d'y renoncer.

Mais si seulement ces rêves pouvaient se réaliser,

celui, entre autres, où je t'ai, tu m'as,
où l'on peut s'aimer, tel des tourtereaux,
sans craintes, ni dommages collatéraux,

où l'on se tient, main dans la main,
peu importe, les imprévus de demain,
les soucis du matin, ces moments,

où je pourrai fixer mes yeux aux tiens,
humer l'odeur de tes cheveux,
chercher avidement tes lèvres,

les aligner aux miennes,
faire la trêve, le long de ta jolie silhouette pelvienne,
enfin abandonner mes peines,

dans la chaleur de ton corps, après tous ces efforts,
ne serait-ce pas logique d'en arriver là,
mais non tu me diras, on n'en est plus là,

le temps s'est effrité, le désir s'est évadé,
peinant à rester enfermé, jours et nuits,
le dégoût l'a remplacé, la haine s'en est vite emparée,
apparemment, tu n'es plus qu'un amer cauchemar,
un vilain dard, m'ayant piqué un jour,

m'empoisonnant ainsi, ne sachant plus lire autrui,
à la dérive, dans les brumes de la folie,
cette vie en valait-elle le prix, faut croire que oui,
puisque j'en suis encore là, aujourd'hui,
à tenter d'oublier, ces rêves frivoles,

rien de possible, là où les perles rares,
ne sont que des folles,
un vrai délire, un tel gâchis,
allez, à plus tard, j'ai un goût terrible,
à faire partir, autant faire tout disparaître, à

l'eau de javel, ce vieux passé irréel,
repartir à zéro, pour un monde nouveau.

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