1er couplet : Blad'o
Ecrire c'est vital comme l'hydratation. J'suis un d'ces p'tits qui grattent à fond. J'écris pour tous, pas d'jaloux, même toi qui kiffera pas l'son. Ou qui nous critiquera parce qu'on fait pas l'rap que t'aimes, mais la y'a pas de thème, pis fock ce qui s'dira tte' façon.
Si j'ai une gosse, sera-t-elle belle ou inaccessible ? Faut qu'elle soit les 2 et qu'elle joue telle Louisa Nécib ! On aime toutes sortes de Gos, même des grosses graves jolies. J'kiff les femmes classes dans la vie et très sauvages au lit.

Moi les beats j'découpe. Toi tu t'demandes « c'est qui qu't'écoutes ? » et tu r'gardes le temps qui s'écoule. Ta tête bouge, c'est qu'tu kiff c'est good ! Je suis peace et cool, fais pas l'mec ghetto qui sait tout, ça peut être dangereux comme mélanger Bédo-Tise et foot.
J'écris sans aide pourtant j'ai des pains-co, mais qu'est ce tu veux t'as jamais vu Picasso s'mélanger les pinceaux. Moi c'est Blad'o, fin de ma p'tite parenthèse. Un grand con tacleur mais discret donc : j'file à l'anglaise.


2eme couplet : Vokal H
Fais pas ta sale grimace, j'ai le teint grisâtre à cause du sale climat. Tu remarques pas qu'y'a rien qui marche a part nos glandes lacrymales ? Toi tu fais d'la merde afin d'la vendre, j'vais pas t'l'apprendre, on m'a dis « vas d'l'avant » mais c'était l'bas d'la pente.
Appelle-moi chef d'orchestre, j'fais dans l'classique. Où est mon chèque ? Les places sont chères dans l'game, toi j'sais qu't'encaisses. Vu comment j'tise j'men tire tellement même sans calmants, t'as menti : j'ai bouffé plus de rap qu'un mange-disque.

Tu veux qu'j'ten lâche des phases ? A croire qu'j'te lynche. Normal ton rap a l'corps d'un lâche galbé comme une corde à linge. Chipotes quand mes potes aboient, les poches vides, oui j'porte la poisse. Yo. Mon hip hop, lui, reste aux portes d'la boite.
J'dérive.... Et mon moral se pète ! J'fais taire l'suspens, on s'retrouvera dès qu'on aura su s'perdre ! J'rêvasse dans d'l'air néfaste. Le beat est terne et fat. T'es dead, pfff, allez...j'efface ma dernière phase.


3eme couplet : Artko
J'commencerai par m'chauffer, j'tripote la prod. Ensuite j'lui rentre dans l'lard. Crois pas que j'tricote, belek ça sonne grave Hiphop. T'as reconnu l'son d'ma voix, normal c'est du Ko-Art frere. Ton équipe rêverait d'm'avoir car j'accélère quand ces connards freinent.
Fais pas la gueule ma tronche : j'paye ma zeb, j'paye ma teille, j'perd la tête, j'claque ma paye mais demain rebelotte ma tronche. J'veux plus entendre parler de celles qui font des p'tites gateries. Putain rester fidèle c'est dur, nom d'une pipe gratuite.

En deux secondes j'dé-gué-débarque, en deux secondes j'dé-gai-dégaine, j't'é-ké-t'éclaire : j'aurais fais mieux si j'avais eu plus de cons'. J'décapite, j'décale vite d'ici. J'déclare vivre haut dessus d'mes moyens, nique sa mère tant qu'ya des éclats d'rires.
Hiphop, flow d'batard, j'crois qu'il faut qu'j'bataille. NERABLAD'O on est 3 frères donc normal qu'on veuille les 100 PATATES. C'est Artko, faut qu'le blaz raisonne. A la prod c'est Rezok, chut ! Tais toi, sur un beat c'est moi qui donne les ordres.


REFRAIN :
Ça sonne grave hiphop (ouai ouai) !
Regarde-moi gravir le top !

Ça Sonne grave Hip-Hop ! (nan nan)
J'kick le beat avec l'envie d'le tordre !
X 2