Refrain :
A l'envers et contre tous, comme un claque
Ma tac-tic, c'est l'éclate, et j'attaque, comme une pipe à crack

Vas-y pompe et recrache, tu aspires, c'est trop fort
Je t'inspires dans tes cauchemars, je t'exaspère même quand tu dors


Ces molécules accumulées au coeur de mon hémoglobine
Me permettant de m'esquiver au don pour les hémophiles
Affilié, mon physique à un concept métaphysique

Constamment alimenté par le marché noir et le trafic
Le rebus de mes excès, concentré dans mon spirit
Je me rends service en m'évitant l'âge canonique

Les connexions d mon cerveau sont remplacés par des trous noirs
L'hémorragie de mes questions alimentée par le cafard
Je fais les cent pas, en pensant à mon état

Pas pour me plaindre mais être réaliste dans mon constat
Tous ces moments comme des séances d'extatisme
Contribuent à m'exténuer, m'attester dans l'épicurisme

Tant pis, passons, si je me trompe c'est pas trop tard
Je traîne, à comprendre mais la solution est quelque part
Un faux départ, un sprint, quelques gamelles

Un marathon et comme Icare, j'veux voler tout près du soleil
Le mensonge est ici et il défonce la vérité
La quiétude est partie, la névrose l'a enterré

J'avance à reculons les yeux fermés et à tatons
Je tatillonne sur mes textes, pour que chacun d'entre eux soit bon


Trop loin d'être près de mes sous
Mes poches percées me font souci
Le budget de mes soirées que ma paye peine à combler

Et le bilan de ces soirées que ma tête peine à encaisser
Tous ces neurones cramés, tous ces euros à oublier
Tous ces prénoms à se rappeler, ma mémoire commence à flancher

C'est fou de s'affirmer, que ses folies font s'effacer
A la surface de mon encéphale, tous ses souvenirs car en effet
Les effets de tout ceci, chemin faisant

Ne sont fait que pour fuir, mais pas très efficacement
Se retrouver face à soi-même dans ses lendemains difficiles
Mentalement et physiquement dans des états plus que livides

Avide de fluidité, de simplicité à se supporter
Envie de fustiger, tous ce qui peut nous entourer
Et ses jours à se traîner alors que ma fatigue est déjà marquée

Acculé, à bout de force et pourtant prêt à recommencer
Une spirale sans fin, quand bien même mon esprit s'affine
Dans un monde qui s'effrite ou la violence se peaufine

Imparfait, perfide, perdu d'avance est le combat
Qui nous oppose à nous-même, ou l'on est seul face à soi
Perfectionner ma diction, oublier mes addictions

Arrêter de jouer au jeu de la carotte et du bâton
Bâtir, se repentir, et pourtant replonger
Je m'entraîne à me mentir et reste pourtant partager

Entre mes torts avoués, mes désirs refoulés