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LA BERTH lyrics : "Droits de l'Homme"

Ais-je plus de ying que de yang, de yang que de ying,
le riche veut les problèmes du pauvre, le pauvre la fortune du riche,
normal que tu sois triste, des gouttes de chagrin sur les cils,

l'arbre aussi reste gorgé d'eau, après un cataclysme,
demande aux fatalistes, ce qu'ils pensent des génocides,
c'est bon pour la planète, faut bien que l'humain se recycle,

ils applaudissent la Chine, leur programme infanticide,
on ne garde que l'élite, traduction tuez toutes ces filles,
y a pas de guerre propre, mais de l'argent sale,

encore moines de droits de l'h mais ça je crois que le gens le savent,
demande l'heure au narcissique, ce qu'il te répondra,
ce n'est pas qu'il est minuit mais que sa montre c'est du 4 carra,

demande au prophétique, ce qu'il pense de l'Etat,
qu'il attend prochainement la 3ème GM,
puis demande au journaliste, ce qu'il peut bien faire là,

qu'il cherche du sensationnel, du terrorisme via l'islam.

Refrain : on prend les gens pour des cons, on prend les cons pour des gens,

quand est ce qu'on prendra les gens pour des gens, quand est-ce qu'on prendra les cons pour ce qu'ils sont,on prend les gens pour des cons, on prend les cons pour des gens,
quand est ce qu'on prendra les gens pour des gens, quand est-ce qu'on prendra les cons comme ils sont.


le monde est paradoxal, comme le froid qui te brûle,
la mère qui tue ses gosses mais qui ne prend pas la pilule,
les gamins chiffonniers qui consomme tes détritus,

les richesses abondantes entourant les dernières tribus,
demande au plus primaire des anti-américains,
qui pense attentat du 11 ou massacre amérindien,

demande au philosophe, ce qu'il se passe vraiment dans ce monde,
je pense donc je suis, capable de faire des choses immondes,
demande au plus naïf, s'il s'en sort au quotidien, qui vit au jour le jour et défile dans la rue pour rien,

demande à l'optimiste, à ce bon vieux chrétien, faut-il attendre le M
essi, garder foi en ce pays,
demande au désabusé quel est ton état d'esprit, qui s'en fout qui picole pour faire tourner l'économie,

aucun ne va dans le même sens, chaque cause à sa conséquence, le monde tourne mal car il n'y a qu'à soi-même qu'on pense.

Refrain


Et moi qu'est-ce que je pense de tout ça, connaissance d'où on va, je suis le désappointé qui pense que tout va mal,
les parents se mettent à cliquer et envahissent la toile,

je ne suis même plus surpris de voir ces mamans en boite,
et par an combien de type rentre plus tard le soir, à la vie à la mort, la mort c'est la voisine d'en face,
demande à Orelsan, les jeunes sont perdus d'avance,

ils marchent à reculons et je ne parle pas de danse,
ils emmerdent cupidon veulent du ses à outrance,
ils s'endettent dans le pilon intériorisent leur souffrance,

j'ai mal à ma France, dois-je rentrer dans les rangs,
je m'arrête de réfléchir, sur TF1 je me branche.

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