À dos d'un###ulus, le ciel mon dernier stimulus
J'ai repoussé le Robuste, mon esprit entre dans son oestrus

Je suis aveugle; je vois, je suis absent; j'entends
Je suis tout à la fois et plus rien en même temps
Je reprends mon coeur, mon cerveau, ces cerfs-volants

En ectopie, incompris, le monde survolant
Lentement, enlassant chaque instant
Sans cesse, un jeune et sa maman

Tellement de verrous qui s'écroulent,
L'eau s'écoule si écrue, par ces trous
Où se trouvaient une foule de feux

Je le veux, mais le peux-je?
Car quand je ferme les yeux, je revois le noeuds


(refrain)
Pourtant j'ai mal à la vie, à la voix, à mon avis je me noies
Pourtant j'ai mal, je vis et dors à la fois,

Ai-je un ami qui a la foi comme moi?

Je m'éloigne du convoi, le besoin de voler me convoîte

J'aperçois tout l'amour qu'on m'envoie, si massif que je m'y emboîte
Je ne le veux, je ne le vois, je ne le prends que quand je m'atrophie
Hier encore, mon meilleur ami est venu me voir et m'a dit:

"Hey, tu sais que tu saignes? Il faudrait que tu cesses
De t'en faire pour tes frères, tu es blessé et laissé à toi-même
Ce n'est pas comme cela qu'il aurait fallu que tu sois

Ouvres les ailes, vas dans le ciel et ensuite tu verras
Tout le monde est là, une place réservée pour toi
Pour les fous, les pauvres, les rois

Tu as le choix, mais vu d'en-bas, il est difficile parfois
De se reprendre en main en vain, demain est si froid


(refrain)
Pourtant j'ai mal à la vie, à la voix, à mon avis je me noies
Pourtant j'ai mal, je vis et dors à la fois,

Ai-je un ami qui a la foi comme moi?